01

L'Émergence d'une Vision

Le 15 septembre 3281, un cri perça le silence de l’espace, résonnant à bord du Celestial Harmony, un vaisseau spatial en orbite autour de Procyon III, dans le système Procyon. Ce cri, celui d’un nouveau-né, marquait non seulement la naissance d’un enfant, mais aussi l’avènement d’une future légende. Elias Vega Draven venait au monde. Né à bord d’un vaisseau, au cœur même de l’espace, son existence était déjà marquée par l’influence de l’infini cosmos qui l’entourait. Il n’était pas simplement un bébé qui venait de voir le jour ; il était un enfant des étoiles, un enfant destiné à une existence façonnée par l’immensité de l’univers et la quête incessante de connaissance.

Le Ciel Étoilé de Procyon III

Le Celestial Harmony n’était pas simplement un vaisseau de transport ; il représentait la fusion d’aventures humaines dans les confins de l’espace. Aux commandes se trouvaient ses parents, Alexia Draven, une exploratrice méthodique et passionnée, et Dorian Vega, un marchand audacieux dont les voyages à travers les systèmes n’étaient jamais ennuyeux. Ensemble, ils incarnaient un parfait mélange d’intellect, de curiosité et de pragmatisme économique. Si Alexia vivait pour la découverte et la cartographie des mondes inconnus, Dorian, quant à lui, trouvait son bonheur dans les échanges commerciaux et l’établissement de relations intergalactiques.

La naissance d’Elias marquait la continuité d’une lignée d’explorateurs et de marchands, mais également un tournant dans l’histoire d’une galaxie en pleine expansion. Très tôt, Elias grandit au rythme des voyages stellaires, des lectures de cartes interstellaires et des discussions animées sur les richesses à découvrir. Sa mère, Alexia, lui enseignait la beauté des étoiles, les secrets de la cartographie et l’importance de comprendre les flux cosmiques qui unissent les mondes. Son père, Dorian, lui parlait des alliances économiques, des contrats commerciaux et de la stratégie nécessaire pour faire croître une entreprise galactique. Dans cet environnement, Elias, tout jeune, commença à percevoir le monde à travers une lentille d’exploration et de profit.

Mais au-delà des principes et des pratiques de ses parents, c’était Marianne Leclerc, leur nourrice et éducatrice martienne, qui laissa une empreinte indélébile sur Elias. Marianne, d’origine francophone, était une scientifique brillante qui avait vécu sur Mars avant de rejoindre les Draven et Vega. Elle était bien plus qu’une simple nourrice ; elle était une véritable mentor, imprégnant son éducation de valeurs humaines profondes. Ce fut elle qui introduisit Elias à la culture française, lui enseignant non seulement la langue, mais aussi la philosophie, l’histoire et les arts. Grâce à elle, Elias développa un accent distinct, une signature sonore qui deviendrait l’un de ses traits les plus reconnaissables. Cet accent ne serait pas simplement une marque de son passé, mais aussi une manière unique d’exprimer ses pensées et ses convictions dans un univers dénué de repères.

La Quête d’Exploration

À mesure qu’il grandissait, Elias se révéla être un enfant particulièrement curieux, sans cesse en quête de nouvelles découvertes. À 10 ans, il accompagnait déjà ses parents lors de missions d’observation dans les systèmes voisins, assistant ses parents dans des tâches de cartographie et de collecte de données. Il apprenait vite, absorbant les connaissances comme une éponge, mais ce n’est qu’à 13 ans qu’il franchit une étape décisive dans son développement.

Lors de l’un de ses voyages dans un champ d’astéroïdes situé entre les systèmes Pleiades et Orion, Elias, à bord d’un Cobra Mk III nommé Aurora’s Promise, fit une découverte stupéfiante. Alors qu’il réalisait des scans à proximité de l’un des plus anciens champs d’astéroïdes, il détecta des anomalies. Après des heures d’analyse, il confirma ce qu’il soupçonnait : un filon d’opales abyssales d’une pureté jamais vue, d’une taille et d’une richesse insoupçonnées. Cette découverte, qui se révéla être l’une des plus grandes trouvailles d’une décennie dans cette partie de la galaxie, fut l’élément déclencheur de sa reconnaissance dans la communauté des explorateurs.

Ce n’était pas juste un enfant qui trouvait une ressource précieuse ; c’était un jeune prodige qui combinait l’esprit d’aventure de sa mère et l’acuité commerciale de son père. Il n’était plus un simple héritier des Draven et des Vega, il devenait une légende vivante, une figure montante dont l’avenir serait façonné par sa capacité à comprendre à la fois l’inconnu et les dynamiques économiques qui régissent la galaxie.

Un Drapeau de Liberté : "FFADAL"

Alors que ses explorations se poursuivaient, Elias développa un sentiment profond de responsabilité envers l’avenir des colonies humaines et de l’humanité elle-même. Ses voyages à travers la galaxie ne le laissaient pas indifférent. Le vaste univers, avec ses dangers et ses promesses, devait être un terrain d’opportunités pour ceux qui choisiraient de le conquérir. Mais pour ce faire, il était nécessaire de forger des liens solides et des structures capables de garantir la sécurité, l’échange et l’innovation.

À l’âge de 17 ans, alors qu’il était en pleine exploration dans le système LHS 3447, Elias observa de ses propres yeux les conséquences d’un conflit interstellaire sur la flotte familiale. Une attaque pirate, brutale et implacable, décima une partie de la flotte, causant la perte de plusieurs vaisseaux et mettant en péril des vies innocentes. Bien que lui-même soit resté indemne, l’attaque marqua un tournant dans sa vie. Elias ne pouvait plus ignorer les réalités de la guerre et de la violence galactique, et plus encore, il comprit l’importance de la sécurité dans un tel environnement.

Cependant, plutôt que de céder à la peur ou à la colère, il se jura de bâtir un modèle qui allierait commerce, sécurité et connaissance. C’est à ce moment-là qu’il créa son acronyme, un symbole qui résumerait ses idéaux : "FFADAL".

Forger l’avenir

Fédérer les forces

Affronter les défis

Défendre nos idéaux

Apporter la connaissance

Libérer les opportunités

FFADAL n’était pas seulement un code personnel, c’était un principe direct, un guide stratégique pour ses futures actions. Chaque lettre incarnait un aspect essentiel de sa vision de la galaxie : un avenir où les humains, armés de connaissances, pouvaient se protéger mutuellement tout en s’enrichissant par le commerce et l’exploration. Chaque mot de l’acronyme devenait une ligne directrice qu’il suivrait scrupuleusement dans la fondation de son escadron.

La Naissance de DOTKOM

Il ne fallut pas longtemps pour que le jeune Elias, maintenant âgé de 29 ans, fonde DOTKOM. Le système LP 734-32 devint le berceau de cette organisation ambitieuse. Elias, en tant que fondateur et dirigeant, se lança dans une mission monumentale : bâtir un escadron basé sur les principes qu’il avait forgés tout au long de sa vie.

Les premières semaines furent consacrées à la mise en place des structures internes. DOTKOM se devait d’être plus qu’un simple groupe de marchands, d’explorateurs et de défenseurs ; il devait incarner une nouvelle manière de vivre dans l’espace. Une manière qui rejetait la guerre incessante des grandes factions galactiques pour se concentrer sur des valeurs humaines essentielles : l’autonomie, la coopération et l’indépendance.

Les membres fondateurs étaient des individus triés sur le volet, des passionnés partageant la même vision d’une galaxie unie par des valeurs communes. Ils n’étaient ni des mercenaires ni des activistes, mais des explorateurs et des commerçants cherchant à bâtir quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Ensemble, ils allaient ouvrir de nouvelles routes commerciales, établir des liens avec des factions locales et développer des infrastructures nécessaires pour protéger leurs activités.

Ainsi naquit DOTKOM. Un nom qui évoquait le commerce intergalactique, la connaissance infinie et la sécurité pour tous ceux qui choisiraient de rejoindre cette grande aventure. La galaxie était vaste, et elle attendait d’être explorée, découverte et protégée. Et Elias Vega Draven, fort de son héritage et de sa vision, était déterminé à guider l’escadron vers la grandeur.

La Fondation de DOTKOM

La Vision d'un Nouveau Monde

L’aube d’une nouvelle ère se levait dans le système LP 734-32, un secteur encore largement inexploré et délaissé par les grandes factions galactiques. Là, au cœur de ce coin reculé de la galaxie, Elias Vega Draven voyait une opportunité. Il ne s’agissait pas seulement d’établir une organisation, mais de bâtir quelque chose de plus grand : une nouvelle vision de l’avenir, un modèle qui rejetait la politique des grandes puissances et qui mettait l’accent sur l’indépendance, la collaboration et la prospérité collective. Le système LP 734-32, bien qu'apparemment insignifiant aux yeux de nombreux observateurs, avait un potentiel qui, une fois exploité, pourrait changer l’équilibre des forces galactiques.

02

Elias, déterminé à fonder une organisation qui serait plus qu’un simple regroupement de personnes, imagina DOTKOM comme une structure fondée sur des piliers solides : le commerce, la connaissance et la sécurité. Pour lui, ces trois éléments étaient la clé de tout. Le commerce pour créer des liens économiques avec les autres systèmes, la connaissance pour repousser les limites de l'exploration, et la sécurité pour protéger ces acquis et garantir la pérennité de son organisation.

Les bases de DOTKOM étaient posées non pas sur un territoire déjà conquis, mais sur des principes stratégiques et une vision claire de l’avenir. Les premières semaines de la fondation de l’escadron furent consacrées à l’élaboration des valeurs fondamentales qui allaient guider chaque action. Elias savait que sans une base solide, aucune route commerciale, aucune découverte scientifique ou aucun projet sécuritaire ne pourrait perdurer dans un environnement aussi compétitif que l’espace. Il était également conscient que l’attrait de DOTKOM ne résidait pas dans sa force militaire, mais dans sa capacité à rassembler des individus autour de valeurs communes.

Pour faire entendre sa vision et attirer les premiers membres, Elias développa un plan d’action structuré. Il invita des marchands, des explorateurs et des défenseurs à rejoindre l’organisation, ceux qui étaient fatigués des luttes incessantes des grandes factions et cherchaient à faire partie d’un projet alternatif. L’appel à l’adhésion ne fut pas fait sur la base de la conquête ou de l’ambition personnelle, mais sur celle de l’engagement collectif envers un avenir prospère et unifié.

Une Stratégie Partagée

La première réunion des membres fondateurs de DOTKOM se déroula à bord du vaisseau amiral, le Celestial Harmony, qui avait été rénové et transformé pour devenir le siège central de l’organisation. Ce vaisseau, empreint de l’héritage familial d’Elias, représentait à la fois l’histoire et l’avenir de DOTKOM. C’est dans cet espace métaphorique que les grandes lignes de la stratégie de l’organisation furent tracées, mais c’était aussi ici qu’Elias posa les premières pierres d’un projet à long terme.

Ce conseil fondateur ne se limita pas à une simple réunion logistique, mais fut un véritable exercice de réflexion stratégique. Les participants, issus de différents horizons et de factions variées, partageaient tous la même volonté de construire un modèle autonome, libre de toute interférence extérieure. Au cœur de cette rencontre se trouvait le slogan d’Elias, désormais omniprésent et incarné dans chaque membre : “Le commerce est la clé, la connaissance est notre pouvoir, DOTKOM sera notre royaume”.

Le slogan résumait parfaitement la vision d'Elias, mais plus encore, il devenait une idéologie partagée, un point de ralliement pour ceux qui croyaient en la nécessité de réinventer l’équilibre galactique. Ce n’était pas une utopie, mais un défi réaliste et pragmatique. Le commerce serait la force qui unirait les colonies humaines, en établissant des routes sûres pour le passage des biens et des services. La connaissance, l’aspect scientifique et exploratoire, deviendrait l’outil de toute expansion, car sans la capacité d’explorer, de comprendre, et d’apprendre, les colonies humaines risquaient de stagner dans un univers en constante évolution. Enfin, la sécurité assurerait la protection de ces routes commerciales, de ces connaissances, et de la pérennité du modèle de DOTKOM face à la menace permanente de piraterie, de pillage ou de manipulation politique.

Au-delà de la réflexion stratégique, ce premier conseil marqua également le début d’une structure interne rigoureuse. Elias, toujours fidèle à son acronyme FFADAL, divisa les tâches en plusieurs branches spécialisées :

Division commerciale : pour établir et sécuriser des routes commerciales, développer des partenariats et mener des négociations.

Division exploratoire : dédiée à la cartographie, à l’étude des ressources et à la recherche de nouveaux systèmes à explorer.

Division de sécurité : pour assurer la protection des intérêts de DOTKOM, ainsi que de ses membres, contre les attaques pirates et les menaces extérieures.

Les premiers membres de l’escadron étaient des hommes et des femmes issus d’horizons variés, mais tous partageaient une même aspiration : trouver un espace de liberté et d’opportunités. Parmi les premiers à rejoindre les rangs, on comptait des anciens pilotes de mercenaires, des scientifiques en quête de nouveaux défis, des commerçants fatigués des conflits incessants entre les factions dominantes, et même des ex-membres de factions indépendantes, qui avaient vu en DOTKOM une chance de se reconstruire.

Les Premières Routes Commerciales

Le tout premier défi de DOTKOM fut la création de ses premières routes commerciales. Elles ne seraient pas simplement un moyen d’obtenir des ressources, mais aussi une opportunité de renforcer les liens entre les colonies humaines. L’une des premières missions qui fut lancée consista à établir une route entre LP 734-32 et les systèmes voisins, en particulier les secteurs commerçants de LHS 3447 et Pleiades. Cette route commerciale serait stratégique non seulement pour son potentiel économique, mais aussi pour son rôle symbolique dans l’affirmation de DOTKOM en tant qu’acteur incontournable sur la scène galactique.

Les négociations furent longues, ardues et souvent tendues, mais l’équipe commerciale de DOTKOM, menée par Aurore Thélix, une négociatrice chevronnée, réussit à établir des accords avec des partenaires locaux. Ces derniers étaient impressionnés par l’ambition de DOTKOM et sa vision claire d’un futur où la coopération surpasserait la compétition acharnée des factions dominantes.

La mise en place de ces routes commerciales représenta une avancée majeure pour DOTKOM, qui, bien que jeune, commençait à se faire un nom dans la galaxie. À chaque échange réussi, à chaque ressource obtenue, à chaque nouveau partenaire gagné, l’organisation solidifiait son existence.

Un Début Prometteur

L’année qui suivit la fondation de DOTKOM fut marquée par une croissance rapide mais maîtrisée. Le commerce prospérait, les explorations donnaient des résultats encourageants, et la sécurité était assurée grâce à des membres compétents et dévoués. Elias savait que le chemin serait semé d’embûches, mais il avait posé les bases d’un modèle durable. Et si les grandes factions observaient avec suspicion, c’était peut-être le meilleur indicateur que DOTKOM était en train de forger quelque chose de durable, quelque chose de nouveau dans une galaxie en perpétuelle mutation.